Mémorial des Marines américains
Lors de nos croisières en Champagne, notamment avec des visiteurs américains, nous incluons une excursion au site commémoratif du Bois de Belleau. Le petit village de Belleau est surtout connu pour la bataille qui s’y est déroulée en juin 1918. Cette bataille a effectivement stoppé l’avance allemande lors de la 2e bataille de la Marne. C’était également l’une des premières batailles dans lesquelles les troupes américaines ont été impliquées après l’entrée en guerre de l’Amérique en 1917. C’était la bataille la plus féroce de l’histoire du Marine Corps jusqu’à cette époque, avec le plus grand nombre de victimes subies par une seule brigade américaine pendant. Plus de 1000 marines ont été tués au Bois de Belleau.
Tout d’abord, il y a le mémorial dans les bois sur la colline de Belleau où la bataille a eu lieu. Autour du monument central se trouve une collection de pièces d’artillerie française et allemande. Une promenade dans les bois vous amène à un nombre de plaques de bronze racontant l’histoire de la bataille et montrant la carte des positions des armées. Des positions de trous, de pirogues et de tranchées sont encore visibles dans le sol.
Au nord du champ de bataille actuel, sur le versant de la colline, se trouve le cimetière américain d’Aisne-Marne avec la chapelle commémorative. Ici, 2289 marines sont enterrés. En 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, la chapelle a été endommagée en raison de violents combats dans les environs. Tous les dommages ont été réparés à l’exception d’un trou d’obus près de la porte d’entrée de la chapelle, laissé pour rappeler ce qui s’est passé. Chaque jour, avant l’heure de fermeture, le drapeau américain est abaissé. Lors d’une de nos dernières visites un jour de pluie, un vétéran américain visitait le site. Apparemment, il avait parlé au gardien du centre d’accueil avant de se rendre à la chapelle. À 16h30, le gardien est venu à la chapelle et a demandé au vétéran s’il souhaitait prendre les honneurs d’abaisser le drapeau. À sa grande surprise, le vétéran, en regardant la pluie qui tombait, a dit “Non, merci.” Lorsque le gardien s’est détourné, il a poursuivi: “Si j’ai appris une chose dans l’armée, ce n’est jamais de faire du bénévolat”.
Pour plus d’informations sur la bataille du Bois de Belleau (en Anglais):
The Washington Post